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6 août 2004
C'est un départ!

Après avoir réglé quelques malentendus avec ViaRoute, nous réussissons enfin à mettre nos bagages dans notre charmante Malibu et à prendre le large, direction NORD. Le temps est plutôt maussade, comme à presque chaque départ de voyage. La route sera longue avant notre premier camping...

Nous arrêtons prendre une bouchée à Saint-Jovite avant d'attaquer la grande Réserve faunique La Vérendrye. Il est très plaisant de se reposer un peu aux haltes de la Réserve. Le paysage est impressionnant, avec tous ces lacs et réservoirs immenses. À Val-d'Or, nous faisons une épicerie pour remplir notre glacière. On remarque déjà une présence autochtone et on entend parler cri pour la première fois du voyage. Le Chum et la Blonde se sentent déjà pas mal dans le nord! Petit détour pour aller voir Rouyn-Noranda. Malheureusement, nous n'avons pas le temps de nous arrêter.

Nous arrivons dans le Parc national d'Aiguebelle, tout juste après la fermeture du bureau d'accueil. Par chance, nous avons réservé et la gentille dame nous indique notre emplacement, qui est encore à 30 minutes de route, dans le camping Ojibway. On a faim, le soleil ne tardera pas à se coucher et on est tanné d'être dans l'auto. Une fois au terrain, le Chum transporte les lourds bagages, en brouette, pendant que la Blonde prépare en vitesse des sandwiches pour les ventres affamés. Le camping Ojibway est qualifié de piétonnier, car les autos ne sont pas admises sur les sites de campement. On marche beaucoup, mais ça en vaut le coup! Ici, il n'y a que des tentes, un magnifique lac et le silence TOTAL. Il y a très peu de mouches noires, mais les maringouins sont énormes et veulent notre peau. La température est fraîche. Nous faisons le tour du site, buvons une bière bien méritée et allons nous réfugier dans la tente.



7 août 2004
La fièvre des hauteurs

La Blonde a mal dormi et a fait un peu de fièvre durant la nuit. On espère que ce n'est pas un gros rhume qui se prépare. Le Lac Loïs est calme et brumeux. Il y a quelques couples de plongeons huards qui chantent pour notre plaisir. L'air est frais et le ciel n'annonce rien de bon pour la journée. On se prépare tout de même pour quelques randonnées.

Nous parcourons le sentier La Traverse qui nous amène à une passerelle suspendue. Le trajet est agréable et il y a des bleuets partout. On entend, au loin un concert en plein air.

Blonde et champignon. Le pont suspendu.

La Blonde a le vertige et se demande si le pont est bien solide. Sur la passerelle, vue du lac La Haie.

La Blonde et le Chum. La Chum en profite pour faire une réserve de bleuets.

Dans l'après-midi, nous allons à la plage du camping pour faire la sieste. Il ne fait pas assez chaud pour se baigner, mais le soleil semble vouloir percer. De retour, à notre site, nous allons faire le sentier La Plaine. Nous avons l'espoir de voir des orignaux, mais pas de chance pour cette fois!

Le Chum et la Blonde profitent de leur dernière soirée au parc pour faire un feu et se la couler douce.



8 août 2004
Les bienfaits de l'eau

Avant de quitter le parc nous profitons du beau temps pour faire un petit tour de canot sur le Lac Loïs. La Blonde est fiévreuse, mais elle ne veut rien manquer du voyage.